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XXXIV

La foudre


On laissa le corps, on se rua vers la caisse.

On vit… Assurément, le fantôme du cimetière avait un peu exagéré en parlant de sa tabatière, sur laquelle était le portrait de l’empereur de Russie. Mais il n’avait pas exagéré beaucoup.

Ce qu’on vit était le Trésor, — l’immense trésor des Habits-Noirs.

Le fruit d’un demi-siècle de pillages légendaires, de rapines organisées, centralisées, le produit de la plus grande, de la plus parfaite machine à voler que les ingénieurs du crime aient construite jamais.