Page:Féval - Les Habits noirs, 1863, Tome II.djvu/216

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Le vin, le jeu, les belles, eh ! bonhomme ? Notre dîner à l’auberge du Coq Hardi ! Maman Brûlé faisait bien la cuisine ! Et le mari, le fameux mari ! car il y avait aussi un mari ! Bien tapé, l’alibi d’amour ! ma canne oubliée, ma canne à pomme d’argent. Et la leçon répétée au commissaire de police ; un Schwartz encore : autant que de pavés ! Nous n’étions pas fier, la nuit, sur la grande route ? et dans le chemin creux ! le billet de mille… En voilà un qui a fait des petits depuis le temps, Jean-Baptiste ! »

M. Schwartz avait de grosses gouttes de sueur aux tempes.

Un soupir comprimé souleva la poitrine de l’estropié, qui plongeait son regard pensif dans le vide.


XXXII

On dansera.


M. Lecoq, lui, n’avait rien perdu de sa victorieuse bonhomie. Il clignait de l’œil en regardant M. Schwartz et adressait des signes d’amitié à Julie.

Ce fut celle-ci qui rompit le silence.

« Je n’ai pas compris tout ce qui vient d’être dit, murmura-t-elle d’une voix altérée. Dois-je croire que M. Schwartz a trempé dans cette horrible affaire Bancelle ?

— Heu ! heu ! fit M. Lecoq, chèvre et chou, chair et poisson… ça et ça ! »

Et comme le banquier protestait d’un geste énergique :