Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/114

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d’un équipage blasonné ou sous la voûte noble de Westminster. Sa taille était haute et se courbait légèrement en avant, pour être trop élancée. Une blancheur diaphane et nacrée formait le fond de son teint, qui s’animait parfois d’une légère nuance rosée, mais n’atteignait jamais ce coloris, brillant symptôme de vigueur et de santé, que les connaisseurs appellent : de la fraîcheur, et les Français : la beauté du diable. La transparence de son teint se remarquait surtout autour des yeux, où elle prenait un pâle reflet d’azur, au milieu du front et sur les tempes, où elle laissait voir un écheveau délié de petites veines bleues. Ses cheveux blonds, d’une finesse extrême, tombaient en légères boucles le long de sa joue. Ses yeux, d’un bleu tendre, se fermaient