Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/120

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Il était lié avec toute la diplomatie européenne et fréquentait tous les usuriers de l’univers.

C’étaient d’audacieuses inventions, voilà tout. Les meilleurs historiens révoquent en doute depuis mil huit cent quarante-trois l’existence de M. de Montrond et de son valet fantastique, qui était en même temps son propriétaire. Un curieux Mémoire, qui doit être soumis sous peu à Royal Society of litterature, ne laissera aucun doute à cet égard.

Mais tout le monde a connu, en 183., le marquis de Rio-Santo, l’éblouissant, l’incomparable marquis. Tout le monde se souvient de sa magnificence orientale ; tout le monde a pu savoir qu’il dépensait quatre millions chaque