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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/127

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avait de connaître le marquis de Rio-Santo. Ce désir pourtant ne dépassait pas une certaine latitude sociale. Les gens de bas lieu, en effet, se contentent d’admirer de confiance les rois de la mode ; lorsqu’un courtaud aperçoit par hasard le lion, — nous disons le lion parce que ce monarque est toujours unique, et que les personnages communément appelés ainsi par le vulgaire nous semblent être tout au plus d’assez laids épagneuls, — il le méconnaît et passe, n’ayant point ce qu’il faut pour apprécier ses redoutables perfections ; la bonne envie que chacun avait de voir enfin Rio-Santo restait donc concentrée surtout dans l’aristocratie, et débordait seulement un peu sur le haut commerce. Comme s’il n’y eût