Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/147

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Un jour, il rencontra miss Mary Trevor, et il pensa que cette enfant pâle, aux traits effacés, à la beauté presque nuageuse, était une fort insignifiante personne. Peut-être même n’en pensa-t-il pas si long. Mary, elle, se sentit mal à l’aise en présence de cet homme dont la bizarre renommée repoussait ses instincts de timide faiblesse. — Une seconde fois ils se trouvèrent en présence. Miss Mary chanta. Sa voix douce, mais sans portée, effleura l’oreille de Rio-Santo comme un vain bruit. Rio-Santo parla. Son organe vibrant et grave affecta douloureusement l’ouïe de miss Trevor. Pourquoi ? Mary n’aurait point su le dire.

Une troisième fois enfin, c’était à un concert dans les salons de lady Ophélia, Rio-