Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/159

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affaires de Rio-Santo. C’était peut-être le hasard…

Rio-Santo, du reste, n’avait nullement besoin d’aide. Plus une femme était spirituelle, et moins elle avait chance d’échapper aux séductions de son esprit ; or, nous croyons l’avoir déjà, lady Campbell, en fait d’esprit délicat et choisi, ne le cédait à personne. Elle fut vite et bien subjuguée. Au bout de quelques jours, elle regarda Rio-Santo comme un ami de famille ; au bout d’un mois, elle ne vit plus que par ses yeux. Comme lady Campbell était, de fait, la tête de la maison de son frère, tout le monde y subit, plus ou moins, l’influence du marquis, tout le monde, miss Trevor elle-même.