Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/165

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craint de se montrer faible contre le malheur.

En regagnant sa maison, il disposa dans sa tête la plus éblouissante corbeille de mariage qu’imagination surexcitée de jeune fille coquette ait jamais pu rêver.

Lady Campbell était désolée. Elle se repentait amèrement d’avoir donné sa parole à Frank, qui était un homme fort distingué assurément, mais qui n’était rien, comparé à Rio-Santo. Mais les regrets sont chose oiseuse au dernier point, et lady Campbell n’avait pas coutume de perdre son temps. Elle s’ingénia ; ce fut en pure perte ; elle chercha des moyens et n’en trouva point. — Heureusement les femmes d’esprit subtil ont toujours à leur ser-