Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/167

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ses impressions, si ce n’est à sa nièce chérie, à sa fille d’adoption ?

À la première ouverture, Mary tomba de son haut. Mais lady Campbell était de si bonne foi, et elle avait tant d’éloquence ! Mary, faible et habituée à ne point questionner rigoureusement le fond de son cœur, habituée aussi à faire siennes sans examen toutes les idées de sa tante, Mary se laissa persuader.

Le fait peut sembler étrange, mais il se présente tous les jours.

Désormais, lady Campbell fut à son aise. Elle recouvra toute sa sérénité. La position était bien changée, convenons-en. — Ce n’était plus d’elle qu’il s’agissait, mais de sa nièce. Elle