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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/169

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morale, elle promit à miss Mary de servir ses nouvelles amours, et entonna, sans y penser, un cantique à la louange de Rio-Santo.

Miss Trevor, à vrai dire, vivait alors dans une sorte d’étourdissement perpétuel, plein de fatigues et d’ennui. Rio-Santo avait fait sur elle une impression étrange et qu’elle ne savait point définir. Lady Campbell nommait cela de l’amour ; ce devait être de l’amour.

Et pourtant l’image de Frank Perceval restait au fond de son cœur. La pauvre Mary hésitait, ne savait et voulait à peine savoir. Accablée par l’infaillibilité de lady Campbell qui n’était point, pour elle, chose contestable, conseillée d’ailleurs par l’indolente faiblesse de son caractère, elle s’endormait en ce doute