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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/176

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velés, dresse, entre grille et jardin, la fière architecture de son corps de logis flanqué de deux ailes en saillies. La façade principale donne sur de magnifiques bosquets, au delà desquels s’étend une pièce de gazon qu’entoure un épais fourré d’arbustes destinés à cacher le mur qui sépare le jardin de Park-Lane ; ce jardin, d’une grande étendue encore, est rendu plus vaste par la savante ordonnance de son dessin. C’est, en somme, une splendide habitation qui fait regretter les magnificences des anciens jours et regarder en mépris les confortables masures qui composent Londres moderne.

Ce soir-là, les hautes croisées de la façade étaient brillamment illuminées, et les pauvres