Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/186

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mêmes. Ce qui serait souvent fort bien vu.

Donc, comme nous l’avons dit, lady Campbell eut un franc mouvement d’allégresse, en voyant le trouble de Mary, qui révélait toute la vivacité de son amour. C’était du moins ce que pensait lady Campbell. Elle se trompait. Le trouble de Mary ne révélait rien, sinon une crise de sa confuse et continuelle souffrance. Elle avait compris la portée de ce bruit qui courait sur le compte du marquis ; elle avait compris que l’heure où il faudrait agir et se décider approchait, et sa chancelante nature avait défailli au choc, subissant au centuple ce malaise qu’éprouve toute jeune fille au moment d’accueillir définitivement l’homme qui doit être son époux.