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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/197

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Ce fut un chœur de voix féminines qui prononça ces mots.

— C’est une vieille histoire, reprit le vicomte ; mais je ne l’ai apprise qu’aujourd’hui d’un Parisien de ma connaissance… C’est assez drôle, on pourrait même dire que c’est très drôle…

— Mais contez donc !

— Figurez-vous, belles dames, que pendant le séjour de Rio-Santo à Paris, la comtesse de L… et la comtesse de P… étaient fort éprises de ce cher marquis… on pourrait même avancer qu’elles en étaient folles… Un jour le garde du bois de Boulogne entendit deux coups de feu dans le fourré. Il se pré-