Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/217

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disais-je cela ? Ah ! je le disais à ce cher marquis… Je lui disais : Il y a un siècle qu’on n’a vu Frank, je suis sûr qu’il fait des siennes en Suisse… Je parle sérieusement, je disais cela… Mais vous avez l’air chagrin, très cher… Je devine… On vient de me dire que Rio-Santo…

— C’est donc vrai ? murmura Frank.

— Très cher, je n’en sais rien ; mais ce diable de Rio-Santo sait si bien mener sa barque !… Et puis, très cher, il a plus de millions que vous n’avez, vous, de cent livres de rentes… Ah ! c’est un terrible champion !…

Le vicomte de Lantures-Luces, à ce dernier mot, pirouetta sur lui-même et s’en fut caqueter ailleurs.