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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/252

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bre sortit à reculons en faisant force révérences.

La belle fille de taverne avait reçu ce titre de princesse et ces marques de respect sans manifester le moindre étonnement. Elle avait quitté ses habits de la veille pour revêtir un costume élégant, mais bizarre et presque théâtral. Une robe de velours noir dessinait ses formes magnifiques ; au lieu de chapeau, sa tête s’entourait d’un vaste voile de dentelle, jeté comme au hasard et dont les plis diaphanes laissaient voir, courant parmi sa chevelure, les facettes miroitantes d’un diadème de jais.

Au jour, comme à la lumière des lampes, elle était admirablement belle ; mais