Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/254

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à sentir la faiblesse aimée de la femme derrière ces hautaines perfections.

Son coude s’appuyait au bras sculpté du fauteuil, et sa tête se penchait sur sa main. Elle ne donnait pas un regard aux magnificences du salon où elle entrait ainsi de plain-pied, presque au sortir d’une taverne. Son œil ouvert tombait, lourd et distrait, sur le lambris qui lui faisait face et qu’elle ne voyait point. — On aurait pu la prendre pour une de ces vénustes filles des campagnes circassiennes que l’esclavage du harem stupéfie, qui deviennent de pierre et ne gardent que cette beauté matérielle, suffisante pour les brutales voluptés d’un pacha.

Mais, à la mieux considérer, on voyait