Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/276

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que l’amour de la veuve d’un prince qui a vingt ans, qui est plus belle qu’un ange et qui est plus riche qu’une reine ?…

— Non, oh ! non, ce n’est pas assez, dit Susannah ; — si j’étais véritablement reine, ce ne serait pas assez encore, car Brian est au dessus de tout ; — mais je me tairai… Vous m’avez dit que je le verrais ce soir ?

— Je vous tiendrai parole, ma fille.

La Française se leva et sonna. La femme de chambre parut, et, sur un ordre, apporta ce qu’il faut pour écrire.

— Il est trois heures, murmurait la duchesse douairière tout en traçant quelques mots sur le papier ; — nous avons trois heures