Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/293

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montraient une face nette et pleine entre la double haie de leurs épais favoris. Ceux-là n’avaient point l’air d’avoir balayé fort longtemps la boue de Londres, mais on n’eût point aimé à les rencontrer la nuit en rase campagne par les chemins déserts. Ils avaient réellement des physionomies d’honnêtes et intrépides outlaws. Sauf le costume, les compagnons de Robin Hood devaient jadis avoir de ces tournures-là.

Un ou deux jeunes gens à peine sortis de l’enfance faisaient partie de la réunion.

La plupart d’entre eux ont déjà passé sous nos yeux, et le lecteur eût reconnu dans cette honorable assemblée bon nombre de nos nocturnes navigateurs de la Tamise.