Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/326

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— Moi !… Mes chéris, la vie est durement chère, et je ne m’occupe que de mes petites affaires… Tant il y a que M. Smith a jeté bas Saunie comme il faut… On ne peut pas dire non.

— Pauvre Saunie ! dirent encore quelques voix.

Et le petit Snail répéta lamentablement : — il aboyait si bien !

Bob quitta son coin et s’approcha du cadavre qu’il tâta un instant en connaisseur.

— C’était un gaillard solide, reprit-il enfin ; ça fera un sujet passable, et on en aurait bien une guinée là-bas à la Résurrection… Qui veut m’aider à l’emporter ?