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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/334

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les tapis d’un beau salon. Il traversa le salon, précédé de Nicholas ; il traversa ensuite deux ou trois pièces somptueusement meublées où il eut occasion de faire disparaître une demi-douzaine de menus objets dans les vastes abîmes de sa poche de cuir.

— Ce sera pour Tempérance ! pensait-il chaque fois qu’il s’appropriait ainsi quelque chose.

La dernière pièce où il entra était une sorte de grand boudoir donnant sur Cornhill. Auprès de l’une des fenêtres, dont les épais rideaux relevés laissaient pénétrer le pâle soleil des matinées de décembre, notre beau rêveur de Temple-Church, demi-couché sur une bergère de velours, fumait une pipe