Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/70

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la petite chaire qui se colle à l’une des parois de l’abside, récitait un psaume que l’assistance répétait en chœur. Quand le prêtre se tut, il se fit un long silence, pendant lequel chacun se recueillit et continua mentalement l’oraison. Puis tout le monde se leva.

Alors seulement Stephen put découvrir le visage des deux sœurs. Anna, avant de s’asseoir pour écouter la lecture, adressa dans la foule un ou deux sourires bienveillants à ses compagnes. Clary n’imita point son exemple, mais elle tourna vers le pilier auquel s’adossait Stephen un regard indifférent et distrait. Au même instant, elle tressaillit vivement ; sa tête se pencha ; une pâleur subite chassa les fraîches couleurs de sa joue.