Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/76

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Stephen fut violemment tenté de lui toucher le bras et de l’entraîner au dehors pour le provoquer et en finir d’un seul coup, mais quel motif donner à son cartel ? D’ailleurs, bien que Stephen fût ce qu’on appelle un homme brave et qu’il eût eu plusieurs duels durant ses cinq années d’école, il y avait en lui de l’Écossais. L’épée et le pistolet lui semblaient être des moyens chanceux et peu sûrs dans une affaire importante. Il était de ces gens avisés et logiques dans leurs rancunes, qui se battent volontiers pour un regard de travers, mais qui pensent que, pour réparer un tort grave, le duel est un expédient insuffisant et souvent dérisoire. Il se faisait cet argument digne d’un licencié d’Oxford : X… me blesse dans mes