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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/84

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suelle ; il semblait en proie à une ravissante extase.

— Pour nos malades ! dit en ce moment une voix douce derrière Stephen.

Il se retourna et reconnut Anna, qui tenait la bourse de quêteuse, suivant la mode qui commence à revenir dans certaines congrégations protestantes.

Stephen, dans sa détresse, se crut en droit d’agir comme un fou : il fouilla la poche de son gilet, et, pris d’un accès de prodigalité inqualifiable, il jeta bruyamment, l’une après l’autre, quatre demi-couronnes dans la bourse. Anna le remercia par un gracieux sourire.

Après cet acte romanesque de générosité,