Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 01.djvu/87

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autour de soi. Ce coup d’œil tomba indifférent et distrait sur Stephen.

— Il ne louche pas ! pensa ce dernier avec douleur.

Puis, se ravisant tout-à-coup, il ajouta :

— Mais où diable ai-je vu cette figure-là ?

Ce fut en vain qu’il fouilla ses souvenirs ; il dut bientôt reconnaître qu’une vague ressemblance l’induisait sans doute en erreur.

L’inconnu ne louchait pas, en effet : tant s’en fallait. Ses grands yeux, d’un bleu obscur, doublaient le charme de sa physionomie. Son regard était impérieux et plein de pensée ; en même temps, l’émail qui entourait sa prunelle