Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/114

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Çà et là, sur le sol, il y avait, épars, des linges tachés de sang.

Auprès de la fenêtre, Stephen Mac-Nab, assis, pâle et la tête penchée, se voilait le visage de ses deux mains.

Des deux côtés du lit, deux inconnus se tenaient debout : l’un, vêtu de noir, aux traits de marbre, impassibles et mornes, tenait le poignet de Frank ; l’autre avait retroussé ses manches. Ses mains pleines de sang tenaient un long instrument d’acier, dont le bout disparaissait sous la chemise du pauvre Frank. Ce deuxième personnage n’était pas moins impassible que le premier. C’était lui qui avait entr’ouvert la porte pour ordonner le silence.