Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

précieuse et fait des mutuels épanchements un impérieux besoin. Aussi Stephen attendait-il le lendemain avec impatience. La joie qu’il éprouvait à la pensée de revoir Frank étouffait un peu la voix de sa souffrance.

Il n’alla point au bal de Trevor-House.

Le lendemain, il se leva, souffrant encore, mais plus calme. Il y a toujours de la ressource chez ces caractères positifs qui n’attisent point soigneusement la cuisante brûlure de leurs peines, qui ne se complaisent pas plaintivement en leurs douleurs, et ne demandent qu’à être consolés.

Stephen avait passé tant bien que mal sa première nuit de martyre d’amour ; il n’avait