Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/128

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d’une grande et riche taille. Son front demi-chauve avait de la hauteur et de l’intelligence. Son œil perçant et profond savait prendre à l’occasion un regard digne et ferme, mais il glissait aussi parfois, cauteleux et perfidement investigateur, entre les lignes rapprochées de ses longues paupières. L’ovale de son visage, trop évidé aux tempes, trop renflé à la mâchoire, avait un peu cette apparence piriforme que certaines caricatures d’origine française ont adoptée pour populariser le type peu royal de telle auguste physionomie… Son nez droit et dont la base se relevait perpendiculairement au plan de la lèvre supérieure, n’était séparé de la bouche que par un intervalle étroit et blême. La bouche elle-même rentrait et faisait ressortir