Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/146

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Ses traits délicats portaient la trace des fatigues de la veille ; ses yeux lassés ne voulaient point s’ouvrir, et les souvenirs de la fête voltigeaient confusément autour de son intelligence engourdie.

Il faisait froid, malgré un grand feu qui rougissait de sa lueur ardente le demi-jour de la chambre à coucher.

Lady Ophelia, au lieu de se lever, se coula, frissonnante, au plus profond de ses couvertures et voulut rappeler le sommeil.

Mais il est une heure où le sommeil fatigue, où le contact des draps agace les nerfs, une heure où il faut être debout, et agir, et vivre.