Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/15

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

courtes et peu fréquentes. Mais elle ne se lassait point d’y venir.

Ce jour-là, elle y trouva ce qu’elle y cherchait.

Nous n’essaierons point de peindre les impressions profondes et multiples qui se succédèrent dans l’esprit de la jeune fille, tant que dura sa muette contemplation. C’était à cette place qu’elle avait vu Edward pour la première fois ; c’était à cette place qu’elle venait l’attendre chaque jour ; c’était à cette place qu’elle souffrait, qu’elle était heureuse, qu’elle avait appris à aimer…

Elle restait là, charmée, sans s’apercevoir du passage des heures. Lorsque Edward, guidé