Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/167

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— Vous dites vrai, n’est-ce pas, murmura-t-elle ; vous ne me trompez pas ?… Mon Dieu ! cet amour que vous me donnez ; cet amour, occulte et honteux, — qui est la part dont ne veut pas ma rivale ! — j’y tiens, José-Maria, j’y tiens plus qu’à la vie… plus qu’à l’honneur !… Oh ! c’est moi qui ai tort de n’être qu’une pauvre femme et de n’avoir point à vous donner la puissance qui vous est due… c’est moi qui ai tort d’espérer et de croire que vous, — Rio-Santo, — vous vous abaisseriez jusqu’à moi.

— Folle ! folle enfant ! interrompit le marquis en couvrant de baisers la blanche main d’Ophelia.

Elle cessa de parler ; ses yeux humides