Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/172

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— Et que voulez-vous de moi, milord ?

— Vous avez parlé de trahir, vous dis-je ; vous en avez eu la pensée, madame, peut-être le dessein, et je viens de voir un homme sortir de chez vous. — Cet homme est l’ami de Frank Perceval.

— C’est vrai… il venait de sa part.

— De sa part ! répéta Rio-Santo avec amertume ; — je vous ai vue hier causer avec Perceval, madame ; j’ai surpris entre vous des regards d’intelligence… Ne savez-vous pas que rien ne m’échappe et que, lorsque mes yeux sommeillent ou ne voient pas, cent regards sont là pour veiller à leur place ?

— Je sais que vous êtes puissant, milord,