Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/209

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groupes de Brydge’s-Street étaient composés de gens au costume hétéroclite et besogneux ; les courtisanes, qui affluaient là en quantité plus grande, s’il est possible, que dans Long-Acre et Harte-Street, étaient vêtues d’oripeaux brillants et sans valeur. C’étaient aussi, pour la plupart, des enfants, mais des enfants surmenés, fourbus par la précocité du vice, et qui avaient évidemment escompté trop tôt la puissance de mal faire que Dieu laisse à l’homme. Là, les cabarets étaient plus sombres, les becs de gaz plus rares, l’alignement des maisons moins parfait.

Quiconque avait intérêt à se cacher pouvait le faire, — ce qui est précieux aux abords d’un théâtre pour une certaine industrie.