Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/219

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— As-tu soif, Loo ? demanda Snail[1].

— J’ai toujours soif, répondit Loo ; — donne-moi du tabac, Mich.

— Vois-tu, Mich, reprit Snail, je veux te faire un sort puisque tu es l’homme de ma sœur, — à qui je tiens lieu de père, le nôtre étant un pauvre diable d’honnête homme.

— Ne parle pas du père, Snail ! dit Loo dont

  1. Commençant ici une série de scènes populaires, nous croyons devoir faire observer que le tutoiement est chose tout à fait inusitée à Londres, même parmi le peuple. Si donc, en traduisant, nous sommes conduits à employer cette formule, c’est pour nous conformer au génie de la langue française.