Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/240

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Ces derniers mots s’appliquaient à un personnage dont le capitaine venait de saisir la main dans sa poche. Il tenait ferme, mais ne pouvait point se retourner à cause de la pression de la foule.

— Messieurs, dit-il à ses voisins de derrière, — agissez en vrai Anglais, de par Dieu !… arrêtez-moi ce piteux coquin qui ne sait pas son métier, le diable m’emporte !

Personne ne répondit à cet appel, comme de juste. À Londres, la maxime : chacun pour soi est appliquée avec une rigueur inflexible.

— Dorothy ! s’écria le capitaine, dont le poignet commençait à faiblir ; dégagez votre