Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/242

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— Monsieur O’Chrane, répondit la tavernière, j’étouffe !

— Que le diable !… c’est-à-dire, mon amour, je vous plains sincèrement… Ce foulard m’avait coûté une demi-couronne dans Field-Lane, vous savez, mon amour ?

— Eh bien ! monsieur O’Chrane, je dis que Dieu vous a puni… Tous les foulards qu’on vend dans Field-Lane sont des foulards volés… J’étouffe, monsieur !… Et si vous achetiez vos mouchoirs dans d’honnêtes maisons, comme par exemple chez ma cousine mistress Crubb, ou bien encore…

— Ou bien encore chez le diable, madam !

— J’étouffe, monsieur !