Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/245

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encore une main dans ma poche ; mais, de par tous les diables, celui-là ne m’échappera pas.

Le capitaine avait en effet saisi la main d’un second filou et la serrait à la broyer.

Un miaulement où il y avait de la douleur et de l’ironie se fit entendre derrière lui, et presque en même temps deux dents aiguës et tranchantes comme des dents de brochet s’enfoncèrent dans la chair de ses doigts.

— Snail, abominable matou ! s’écria Paddy en faisant de convulsifs efforts pour se retourner, — de par l’enfer, je te tordrai le cou si tu ne lâches pas ma main !