Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/258

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peu pour protéger milords et miladies. — Il ne faudrait point pourtant s’exagérer ce dernier obstacle, car, dormant ou éveillé, le policeman est presque toujours une fort maussade inutilité[1].

Quoi qu’il en soit, quelques voleurs, jeunes pour la plupart, hardis, adroits au degré suprême, et à qui l’expérience, aidée de deux ou trois lustres passés à Newgate, n’a pas encore appris à dédaigner la chevaleresque maxime : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ; » quelques filous impubères, disons-nous, se risquent entre les équipages,

  1. De grands perfectionnements ont été apportés à l’institution des policemen, qui sont fort loin actuellement de mériter tous les reproches de l’auteur anglais.