Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/28

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taches blondes et une chevelure de la même couleur, admirablement frisée.

En somme, tout ceci pouvait être fort innocent. M. Smith avait peut-être la vue faible ; M. Walter avait sans doute appris dans Byron à chérir les brunes chevelures ; quant à M. Falkstone et à sa fourrure d’emprunt, nous dirons que tous les coiffeurs de Londres déposeraient instantanément leurs bilans s’il n’était plus loisible aux jeunes dandys du commerce de se teindre la chevelure et la moustache.

Quoi qu’il en soit, les cinq nouveau-venus s’avancèrent d’un pas discret vers M. Edward et le saluèrent respectueusement.