Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/304

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

duquel tourne incessamment l’échafaudage entier de l’étiquette anglaise.

Mais, encore une fois, tout était dit. Susannah, la fille du juif pendu, entrait de plain-pied dans ce palais de l’aristocratie, au seuil duquel se damnent, sans le pouvoir jamais franchir, tant de plébéiens millionnaires.

Rio-Santo prit congé lorsqu’il eût ramené ses deux dames à la loge de la comtesse.

Susannah s’assit. Tout aussitôt, les quinze ou vingt lorgnons de la grande loge du rez-de-chaussée se braquèrent impétueusement sur elle, et l’on entendit toutes sortes d’exclamations admiratives, jointes à des offres de parier ; — qu’elle n’avait pas vingt ans,