Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/358

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terre le lot des cadets nobles non membres du clergé. Élevé au sein d’une opulence presque royale, il se trouva tout-à-coup, à la mort de son père, réduit à la portion congrue.

Son frère, grâce aux règles rigoureuses du partage noble, héritait à la fois de la pairie et des neuf dixièmes du patrimoine ; son frère devenait grand seigneur ; lui, au contraire, descendait à un état voisin de la médiocrité.

Brian avait mené jusque-là une vie d’imprévoyance et d’étourderie. L’avenir ne l’avait point préoccupé ; il avait refusé de céder aux observations de sa famille, qui voulait le pousser dans l’Église, cet opulent pis-aller des cadets de grande maison ; il avait refusé, parce