Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/45

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si lourd et si opaque qu’on voyait à peine devant soi, bien qu’il ne fût guère que midi.

Il poussa une porte de bois, dont les planches vermoulues et comme pulvérulentes se reliaient par des crampons de fer rouillé.

La maison où il entrait ainsi, comme presque toutes celles de cet immonde quartier, n’avait qu’un étage. Bob Lantern ne demeurait point au rez-de-chaussée ; il n’habitait point non plus le premier : l’escalier qu’il prit fut celui de la cave.

À mesure qu’il descendait, une atmosphère chaude et pesante l’enveloppait ; des miasmes fétides emplissaient sa poitrine. Un autre eût été révolté, peut-être suffoqué ; mais Bob-