Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tes. Tout son corps eut un frémissement et le trou rendit un bruit d’or qu’on remue.

Le visage de Lantern, éclairé d’en bas par la lampe posée à terre, reflétait les énergiques élancements d’une jouissance parvenue à son paroxysme. Il remua l’or doucement d’abord et comme on caresse une femme aimée, puis ses deux mains se crispèrent ; il murmura des mots étranges ; ses doigts semblèrent pétrir son trésor.

Nous ne saurions dire au juste combien de livres contenait cette caisse d’espèce originale, mais le trou était grand, et quelquefois les bras de Lantern disparaissaient dans l’or jusqu’au coude.

Il en retirait parfois de pleines poignées