Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/57

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long-temps, il replaça la pierre et l’enfonça si adroitement que l’œil le plus exercé n’aurait pu la distinguer des autres pierres, ses voisines.

— Tempérance a le nez fin quand elle n’est pas ivre, dit-il ; mais elle est toujours ivre, et je suis plus fin qu’elle, moi !… D’ailleurs, ajouta-t-il en défaisant les barricades intérieures de sa porte, — n’est-ce pas pour elle que je travaille, le cher cœur !

Quelques minutes après, Bob-Lantern franchissait la dernière marche de son escalier et revoyait le jour, c’est-à-dire l’épais brouillard qui emplissait la ruelle. À quelques pas de chez lui, dans une taverne enfumée, il