Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 02.djvu/67

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terre ; mais en ces cas, par une réaction explicable, ses joues jaunâtres d’ordinaire étaient devenues pourpres. Évidemment ce nez avait la propriété de déteindre sur le visage.

La physionomie de M. Paterson exprimait, en somme, un calme apathique, presque brutal. Ses yeux ne disaient rien. Sa bouche, plate et pincée, parlait avec grimaces et par soubresauts, comme si les mots eussent écorché son larynx en passant. Le type anglais se révélait chez lui surtout par l’excès de l’élément lymphatique.

Bob, en entrant, fit comme les patients de l’antichambre ; il regarda tout autour de lui, mais il ne vit personne. M. Paterson n’avait