Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/13

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se serait exprimé d’une façon éminemment désagréable pour la nymphe du foyer, si un monsieur ne fût venu faire diversion à sa colère.

Ce monsieur lui mit le doigt sur la poitrine, à l’endroit où miroitait le fameux nœud de satin jaune.

— Suivez-moi, dit-il à voix basse.

— Comment, suivez-moi ! répliqua Snail en redressant fièrement sa courte taille ; — du diable si vous n’êtes pas un plaisant original, vous !

Le monsieur fronça le sourcil, mais Snail ne s’effrayait pas pour si peu.