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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/144

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— Allez ! répétèrent les deux seconds.

Tom et Mich, enragés par la souffrance, s’attaquèrent de nouveau en grinçant des dents. Cet assaut fut court : Bishop, par un raffinement de cruauté, ne laissa pas écouler la minute entière : mais il dura trop encore. Lorsqu’on sépara les deux combattants, ils étaient hideux à voir.

Mich, saisissant à deux mains le front de Tom, avait arraché avec ses ongles la peau du crâne qui tombait maintenant sur les yeux comme un sanglant et lourd bandeau. Tom avait planté un coup de poing formidable sous l’œil gauche de Mich, et la tumeur, hâtée par la violence désespérée du coup, s’était faite instantanément.