Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/171

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Il est capable d’en revenir ! reprit Bob, qui cherchait son couteau sous ses haillons. Ma foi ! à la grâce du diable ! je n’oserais pas tuer un homme ici… il fait trop noir.

L’instant d’après, il descendait Before-Lane dans la direction de Bow-Street. Il marchait, confiant, dans ce noir coupe-gorge où un honnête homme n’eût pas fait un pas sans trembler. Tout en marchant, il réfléchissait profondément.

— Diable ! diable ! se disait-il, c’est durement embarrassant : cent livres de Bishop, deux cents livres de l’intendant, voilà qui est joli… Mais la petite ne peut servir de sujet au docteur Moore et de jouet au comte en même temps. Il faut être juste : ça n’est pas possi-