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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 03.djvu/50

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jusqu’à brûler son imagination qu’il emplissait de rayons trop ardents.

Entre lui et le but, Mary était un degré.

Mais que le lecteur n’aille point se méprendre et jauger Rio-Santo à la mesure de ces bourgeois lovelaces qui se font de l’amour un hameçon pour pêcher la fortune ; qu’il ne le compare pas même à ces don Juans diplomatiques qui arrivent par les femmes, comme on dit pour exprimer par des mots acceptables une ignominieuse idée. Rio-Santo n’était ni l’un ni l’autre, parce que sa passion dominante était pure de tout intérêt personnel.

Faut-il le dire d’ailleurs ? eût-il eu le même but, il aurait encore été autre. Sa nature, qui