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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/136

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par semaine, nasiller des psaumes en famille. Les vieux vitraux des fenêtres ogives donnaient passage, à travers leurs plombages séculaires, à de terribles vents coulis. Les dalles humides pénétraient le cuir des socques des ladies et jusqu’à la double semelle en siège des dévots gentlemen.

C’était odieux.

Hélas ! on a remplacé les trois quarts des vitraux par de petites losanges de verre blanc admirablement équarries ! au milieu de la nef s’élève une baraque de bois marron, immense armoire qui peut garantir du froid le ministre et son troupeau poitrinaire, mais qui rompt toute harmonie, et semble un blasphème prémédité contre l’art.