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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/150

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voulez-vous ?… si vous ne m’aviez pas interrompu, — ce dont je vous remercie, monsieur, — j’allais dire quelque sottise.

— Le marquis a donc des desseins que nous ne connaissons pas ? prononça sourdement l’aveugle.

— Ai-je dit cela ?… C’est bien possible… Ce qu’il y a de certain, c’est que ces desseins me sont inconnus comme à vous… Don José m’aime, mais je ne suis pas son confident, et j’en remercie Dieu, car j’ai la langue légère… Tout ce que je sais, c’est que son cœur est grand, son intelligence forte et sa volonté indomptable… La réunion de ces trois choses s’appelle le génie, sir Edmund, et, avec du génie, on ne se borne pas à pêcher en eau